Dans un milieu complètement envahit par les préjugés et les multiples incompréhensions, une battante dans une interview accordée à Lead Magazine dans le cadre du mois consacré à la femme livrent ses points de vues.
Elle se nomme Adizatou Walette Albachar, étudiante interne en médecine, activiste sur les VBG et blogueuse.
Ayant suivi un cursus scolaire simple (primaire,secondaire) à Bamako, elle continua le lycée à Bougouni d’où elle obtiendra son baccalauréat . Ce diplôme obtenu , Adizatou entame ses études à la faculté de médecine d’odonto-stomatologie du point G où elle est jusqu’à ce jour de cette rédaction d’articles, une étudiante interne.
Avec plusieurs formations à son actif sur la citoyenneté active à travers la jeune chambre international ( JCI) ou elle est membre depuis 2018, aussi des formations sur les VBG ainsi que leurs prises en charge par le biais de l’organisation Justice et Dignité pour les femmes du Sahel ( JDWS).
Membre de la troisième promotion École Politique NIMD -Mali , elle eut également la chance de suivre des formations.
L’activisme est sujet à beaucoup de préjugés qui laissent supposer qu’il est un travail à plein temps, hors pour Adizatou Walette Albachar c’est juste une condition réunissant des jeunes qui consacrent un peu de leur temps pour défendre une cause.
«Des gens penseront à une activité lucrative hors pour moi, nous défendons juste des causes et des idéos d’où une difficulté de perceptions et de points de vue» nous explique Adizatou.
D’un autre côté à en croire la jeune blogueuse, il y’a a aussi un manque de compréhension à l’endroit de l’activisme et qu’elle pense personnellement que tout le monde est activiste du moment que l’on peut apporter quelque chose de positive à son entourage.
Et quant aux menaces à son endroit, Adizatou Walete Albachar dira qu’elle n’en a jamais eu et qu’elle espère n’est jamais en recevoir tout au long de son combat. Adizatou Walet espère par dessus tout pouvoir être une source d’inspiration pour d’autres femmes car ayant elle-même été inspirée par d’autres, elle fait des bloging sur le développement personnel (vidéos de motivation, d’avoir une assurance en soi etc) de temps en temps.
Bénéficiant d’aucune autres formes de sécurité personnelle, Walete se considère juste comme une malienne normale et faisant confiance aux forces de l’ordre et de sécurité comme tout autre malien.
Réussissant à changer les choses de son entourage de manière positive, la blogueuse pense pouvoir réussir à bien son combat personnel au jour d’aujourd’hui et de manière générale pour elle, le combat de la Violence Basée sur le Genre commence à donner fruit comparativement aux années précédentes. Et à ce propos, c’est-à-dire en matière de VBG, elle demande à tous les maliens et maliennes d’en faire une affaire personnelle car elles peuvent survenir dans n’importe quel foyer aussi solide qu’ils soit.
“Aujourd’hui ça peut être en dehors du pays, chez le voisin et le lendemain chez vous” dixit Walete avant de lancer un appel aux blogueurs de croire à ce qu’ils font car pour elle, tant que l’on y croit pas, tant que ça ne vous inspirent pas où que ça ne vous passionnent pas, le combat semble perdu d’avance.
Sow Poulôh.
